Nous avons repris avec plaisir nos habitudes samedi 15 octobre. Voici les livres qui ont été présentés.

Sépharade d’Eliette Abécassis par Muriel.

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Le livre est disponible aussi au Livre de Poche.

Il s’agit d’un roman sur nos identités multiples, qui ne s’annulent pas les unes les autres. Esther est le personnage principal : elle vit à Strasbourg, et ses parents sont originaires du Maroc. Âgée d’une trentaine d’années, elle veut enfin s’émanciper de sa famille et s’apprête à se marier. Le roman est prenant, se dévore et mêle fiction et passages passionnants sur l’histoire du judaïsme sépharade, au Maroc, en Espagne.

Tropique de la violence de Nathacha Appanah par Sandrine.

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C’est un roman choral qui se passe dans le quartier appelé Gaza à Mayotte; chaque chapitre est raconté par un personnage différent. Il se lit d’une traite. La violence y est extrême, tant dans les rapports entre les gens que dans la situation du bidonville.

Sandrine a également évoqué Petit pays de Gaël Faye : vous pouvez retrouver son billet sur son blog.

L’étoile du chien qui attend son repas de Hwang Sok-yong par Valérie.

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Roman qui se passe dans les années 60 en Corée du sud et qui raconte l’histoire de plusieurs étudiants qui partent sur la route; Chun est l’un deux. Chaque chapitre est écrit par l’un des étudiants. Texte dans lequel il ne se passe rien d’extraordinaire mais qui comporte une certaine poésie.

Vous pouvez lire un extrait sur le site de l’éditeur.

La vie rêvée des plantes de Lee Seung-U par Christophe.

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C’est un petit bouquin qui se dévore, presque un roman policier (il y a une enquête), une histoire de famille, de culpabilité. C’est émouvant, on y parle un peu de cinéma, de photo aussi. Il y a de vraies scènes, le narrateur étant un fin observateur.

Christophe a aussi évoqué Le poète de Yi Mun-yol.

D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère par Maëva.

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S’il y eut un effet déceptif au début de la lecture, en comparaison avec un autre texte de Carrère, L’adversaire, c’est en fait un texte  bien écrit, intelligent, bouleversant. La réflexion sur la mort et le deuil est particulièrement touchante. Il y aussi une réflexion sur le travail de l’écriture. La description de la relation entre Juliette et Etienne, collègues et amis, est très forte et réussie.

Vous pouvez retrouver les précédents comptes rendus :

Nos prochaines rencontres auront lieu :

-samedi 3 décembre 2016

– samedi 14 janvier 2017

– samedi 4 mars 2017

– samedi 22 avril 2017

(restent une ou deux dates à fixer)

D’ici là, bonnes lectures !

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